Catégorie : Saisons musicales

Concert du 25 juillet 2009

JFN_PC_E49/// Jean Frédéric Neuburger, piano

Né en décembre 1986, Jean-Frédéric Neuburger est d’ores et déjà l’un des pianistes le plus talentueux de la nouvelle génération. Il manifeste dès son plus jeune âge des dispositions et une curiosité musicales exceptionnelles : piano, orgue, composition, tout le passionne. Il entre en 2000 au CNSM de Paris où il obtient ses prix de piano, d’accompagnement et de musique de chambre. Il multiplie ensuite les récompenses dans les plus grands concours internationaux :
Ettlingen, Valence, Londres, Marguerite Long à Paris, Yamaha Music Fondation of Europe. En 2006 il reçoit le Premier Prix des « Young Concert Artists International Auditions » de New York, grâce auquel il se produit pour la première fois aux Etats-Unis, avec en particulier un récital au Carnegie Hall de New York, débuts acclamés par le public et salués avec enthousiasme par le Washington Post et le New York Times.

Plus encore qu’à ce brillant palmarès, c’est à sa personnalité et à son extraordinaire maturité musicale que Jean-Frédéric Neuburger doit d’être un pianiste très recherché et d’avoir déjà été l’invité de manifestations et séries prestigieuses : Festivals d’Auvers sur Oise, de Radio-France et Montpellier, de La Roque d’Anthéron, de Menton, de l’Orangerie de Sceaux, Folles journées de Nantes, Tokyo, Piano aux Jacobins, Festival Chopin à Bagatelle, Serres d’Auteuil, Concerts de l’Auditorium du Louvre, du Musée d’Orsay… En novembre 2007, Suntory Hall a accueilli son premier grand récital à Tokyo et en été 2008, il a fait ses débuts au Festival de Verbier. En juin 2009 il vient d’être nommé  professeur au conservatoire national de musique de Paris, le plus jeune jamais nommé !

Bach-Brahms
Chacone pour la main gauche
Brahms éprouvait une immense admiration pour la 2ème partita pour violon BWV 1004 en ré mineur. Il en écrit en 1877 une transcription pour la main gauche seule afin que le pianiste ressente les mêmes sensations et difficultés techniques qu’un violoniste. Requérant une grande exigence digitale, cette transcription a su conserver le caractère profond et grandiose de l’œuvre originelle. Clara Schumann en fut l’une des premières interprètes.

Brahms (1833-1897)
2ème sonate en fa dièse mineur
C’est à 20 ans que Brahms s’attaque au genre monumental de la sonate, à jamais marqué par l’ombre de Beethoven. A la grande forme Beethovenienne, il va insuffler une vie hautement romantique et une affinité avec le genre symphonique qui va frapper Schumann : « … il transforme le piano en un orchestre aux voix tour à tour exultantes et gémissantes ».  Il en écrivit trois entre 1853 et 1854 et jamais d’autres.
Quatre mouvements : Allegro non troppo, ma energico – Andante con espressione – Scherzo – Finale

Beethoven (1770-1827)
Sonate N°29 en si bémol majeur Op 106 « Hammerklavier »
Ecrite en 1818 c’est une œuvre d’une exceptionnelle envergure, quasi monstrueuse dans sa volonté de dépassement des simples possibilités sonores de l’instrument et qu’aucun interprète n’aborde sans crainte. Pour nous autres pianistes, la  « Hammerklavier sonate » est ce qu’est la 9ème symphonie pour les chefs d’orchestre » (Paul Badura-Skoda). Quatre mouvements : Allegro – Scherzo – Adagio sostenuto – Largo-allegro risoluto

Concert du 13 juin 2009

/// François-Frédéric Guy, piano

Depuis ses débuts en 1999 aux côtés de l’Orchestre de Paris sous la direction de Wolfgang Sawallisch, François-Frédéric Guy a su imposer, sans hâte ni impatience, une forte personnalité.

On l’entend en récital dans le cadre de séries internationales à Londres, Washington, Tokyo, Rio, Cologne ou Berlin et il joue au sein des plus grands festivals comme La Roque d’Anthéron, le Varsovia Summer Festival, le festival de Lucerne (sous la direction de Bernard Haitink), le Printemps des Arts de Monte-Carlo ou le Festival d’Automne à Paris… En 2008 il a donné l’intégrale des Sonates de Beethoven,  à Monaco puis  à Paris, expérience qu’il   renouvellera à Washington en novembre 2009. Il a commencé fin 2008 à donner salle Pleyel à Paris les 5 concertos pour piano de Beethoven avec l’Orchestre Philharmonique de Radio-France sous la direction de Philippe Jordan.

Sa discographie compte des enregistrements de Brahms, Prokofiev, l’intégrale des sonates pour violoncelle et piano de Beethoven et de Brahms aux côtés d’Anne Gastinel. Son intégrale des concertos de  Beethoven avec Philippe Jordan et l’Orchestre Philharmonique de Radio-France paraîtra en CD chez Naïve. Dès à présent l’enregistrement des 1er et 5ème concertos de Beethoven a été récompensé par le CHOC de l’année 2008 du Monde de la Musique.

Franz Liszt (1811-1886)
Bénédiction de Dieu dans la solitude  
Composée en 1834, c’est l’une des dix pièces des  Harmonies poétiques et religieuses d’après les poèmes d’Alphonse de Lamartine.
« D’où me vient, ô mon Dieu ! cette paix qui m’inonde ?
D’où me vient cette foi dont mon cœur surabonde ?
A moi qui tout à l’heure incertain, agité,
Et sur les flots du doute à tout vent ballotté,
Cherchais le bien, le vrai, dans les rêves des sages,
Et la paix dans des cœurs retentissants d’orages.
A peine sur mon front quelques jours ont glissé,
Il me semble qu’un siècle et qu’un monde ont passé;
Et que, séparé d’eux par un abîme immense,
Un nouvel homme en moi renaît et recommence… »

Ludwig van Beethoven (1770- 1827) :
Sonate N° 17 « La tempête » en ré mineur
Son surnom « La Tempête » n’est pas de Beethoven, mais c’est pourtant lui qui aurait conseillé à ses auditeurs, pour en comprendre le sens, de lire La Tempête de William Shakespeare. Elle fait partie des trois sonates de l’opus 31, éditées en 1803. Sa composition se situe dans la période délicate qui sépara celle de la Première symphonie de la Deuxième et durant laquelle Beethoven, désemparé devant sa surdité débutante, rédigea le Testament de Heiligenstadt dont voici quelques extraits : « Oh ! Vous autres qui me croyez hostile, rébarbatif ou misanthrope, ou me déclarez tel, comme vous me faites tort, car vous ne savez rien de la cause secrète de ce qui vous semble tel… Pour moi il n’y a ni récréation en société, ni fines conversations, ni épanchements mutuels… Ô Providence, fais apparaître une seule fois à mes yeux un jour de joie sans mélange. Depuis si longtemps l’écho de la vraie joie est absent de mon cœur. Quand donc – ô Dieu – pourrai-je de nouveau le sentir dans le temple de la Nature et dans le contact avec l’humanité ? Jamais plus ? Non ! – Oh ! Ce serait trop dur. »
Trois mouvements : Largo-Allegro – Adagio – Allegretto

Franz Schubert (1797-1828)
Sonate D959 en la majeur
C’est la seconde des trois dernières sonates qu’il composa moins de deux mois avant sa mort, à 31 ans. Il y exprime la même sérénité que le Mozart de 1791, « une espèce de paix surhumaine que plus rien ne saurait ébranler désormais, et où la joie résulte de la surmultiplication du désespoir » (Harry Halbreich).
Quatre mouvements : Allegro – Andantino – Scherzo, allegro vivace – Allegretto.

Concert du 16 août 2008

600/// Ilia Rachkowski, piano
/// Andrej Bielow, violon

Ilia Rachkowski, né à Irkoutsk en Sibérie en 1984, il commence le piano à 5 ans et donne son premier concert à 8 ans. A 11 ans il gagne le concours international des jeunes pianistes de Marsala en Italie, puis en 1998 le Grand Prix du Concours international de Vladimir Krainev, année ou Mstslav Rostropovich lui accorde une bourse de sa fondation. En 2000, il entre au conservatoire Supérieur de Musique de Hanovre dans la classe de Vladimir Krainev. 2ème grand prix du concours Long Thibaud en 2001, à 17 ans, il a depuis été lauréat du concours Reine Elisabeth et de nombreux autres concours internationaux. Il se produit régulièrement  en Europe, en Russie et au Japon.

Andrej Bielow, né en Ukraine en 1981, il débute le violon à 5 ans et dès 1993 se produit en Ukraine, en Russie, en Pologne, aux USA et en Allemagne. En 1997 il entre au Conservatoire Supérieur de Musique de Hanovre dans la classe de Krystof Wegrzn. En 1999 il est lauréat des concours de Brescia et de Munich, en 2000 du concours de Hanovre. En 2002, il obtient le 2ème Grand Prix du concours Marguerite Long Thibaud. Il fonde en 2004 le Quatuor Szimanowski avec lequel il joue sur les plus grandes scènes internationales. C’est à Hanovre qu’il rencontre Ilia Rachkovski et qu’ils décident en 2003 de jouer ensemble en musique de chambre. Le Pont des Arts les avait invités en 2004.

 

Mozart (1756-1791)
Sonate en mi mineur K 304
Ecrite à Paris en 1778, elle reflète les sentiments pathétiques d’une solitude absolue, bien loin de l’accueil triomphal réservé à l’enfant prodigue douze ans plus tôt.
– Allegro – Minuetto

W. Ernst (1814-1865)
« The last rose of summer », variations pour violon seul
Violoniste virtuose W. Ernst est l’auteur de nombreuses variations dont celle ci sur un chant populaire irlandais. C’est un grand morceau de bravoure affectionné par les plus grands violonistes et dépassant en virtuosité les caprices de Paganini.

Ravel (1875-1937)
Sonate pour piano et violon en sol Majeur
Sensible et pudique, Ravel a cultivé un art où prédominent la clarté, la précision et un goût de la perfection formelle qui s’exprime bien dans cette œuvre composée en 1927.

Ravel
La valse, pour piano
Cette œuvre date de 1920. C’est un tourbillon sans répit, « une grande valse tragique qui est à elle toute seule et du même coup noble et sentimentale » (Jankelevitch).

Prokofiev (1891-1953)
2ème sonate pour piano et violon en ré majeur (op.94 a)
D’abord écrite en 1943 pour flûte et piano alors que Prokofiev travaillait avec Eisenstein sur le tournage d’Ivan le Terrible, elle fut transcrite en 1944 pour violon à la demande de David Oistrakh.
– Moderato – Scherzo – Andante – Allegro con brio

 

Concert du 19 juillet 2008

004/// Le Quatuor Voce
Violons, alto, violoncelle

Créé en 2004 par les violonistes Sarah Dayan et Cécile Roubin, l’altiste Guillaume Becker et le violoncelliste Julien Decoin, le Quatuor Voce, bénéficiant de l’aide précieuse du Quatuor Ysaye,  s’affirme rapidement  sur la scène des Concours Internationaux à Genève, Crémone, Vienne et Bordeaux. Ces succès les amènent à se produire à travers le monde (Japon, Amérique centrale, Etats-Unis, Europe, Afrique du nord..). Ils collaborent régulièrement avec J-F Zygel (La Leçon de Musique, le Cabaret Classique…) et ont sonorisé en direct des films muets de W. F. Murnau, E. Lubitsch, et B. Keaton. Ils assurent également la direction artistique du Festival de cordes à La Charité sur Loire et de Le Cœur en Musiques en Ardèche méridionale.

 J. Brahms (1833-1897)
Quatuor Op. 51 N°2

Ce n’est qu’à 40 ans que Brahms, jusque là intimidé par l’ombre envahissante de Beethoven, aborde le quatuor. C’est en 1873, devant Clara Schumann avec qui il entretient une amitié passionnée, que les deux quatuors de l’Op. 51 furent exécutés pour la première fois.
– Allegro non troppo – Andante moderato – Quasi minuetto (moderato) – Allegro non assai

L. Janacek. (1854-1928)
Quatuor N°2
« Lettres intimes »
Le 2ème quatuor, composé en 1928 et sous titré « lettres intimes » est l’une des partitions les plus originales du 20ème siècle. Il forme un véritable journal où les sentiments se mêlent directement à la construction dramatique. Dans une lettre à Kamula, son dernier amour, il écrit : « J’ai commencé à écrire quelque chose de beau. Il contiendra notre vie…  J’y serai seul avec toi… ». C’est une véritable « conversation en musique où, comme dans la vie, l’amour, la tendresse et la vivacité alternent avec les cris, les éclats, les protestationsde deux êtres pourtant faits pour s’aimer. »
– Andante – Adagio – Moderato – Allegro

F. Schubert (1797-1828).
Quatuor
« La jeune fille et la mort »
Cette œuvre  bouleversante de l’un des plus fulgurants génies de l’histoire de la musique, composée en 1824, fut totalement incomprise et non publiée de son vivant. Elle doit son titre à un thème du   lieder du même nom écrit par Schubert en 1817 sur un poème de Mathias Claudius. Ecoutons les paroles rassurantes de la Mort à la jeune fille : « ne crains rien, donnes moi la main, je suis ton amie »
– Allegro – Andante con moto – Scherzo, allegro molto – Presto

Concert du 21 juin 2008

500/// Sarah Rothenberg, Piano

Soliste et interprète de musique de chambre, Sarah Rothenberg se produit régulièrement dans les  salles les plus  prestigieuses : Lincoln Center à New York, Kennedy Center à Washington, Barbican Center à Londres, le festival d’Aldeburgh en Angleterre, Concert gebouw d’Amsterdam, Palais des Beaux-Arts de Bruxelles…

Directrice artistique de Da Camera of Houston, l’une des principales associations de musique de chambre américaines, elle est passionnée par les correspondances entre musique, arts visuels et littérature. Elle a ainsi monté des programmes autour de Proust, Kafka, Mann, ou Paul Klee pour The Menil collection de Houston, le Musée Guggenheim, le Lincoln Center de New York… Née à New York, elle partage sa vie entre Houston, New York et la France. Elle a été promue chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres en 2000.

Beethoven (1770-1827) : les trois dernières sonates
Elles ont été écrites entre 1820 et 1822, les années de la Missa Solemnis et de la 9ème symphonie et figurent parmi les chefs d’œuvre absolus de la littérature pour piano. Le grand interpète Jörg Demus, parlant de l’Op. 110, donnait le conseil suivant : « Je sais que sa structure est trop vaste, et son message trop riche pour qu’il soit possible d’en rendre compte… avec de simples mots. Aussi conseillerai-je à chacun de s’engager lui-même, tout entier, dans cette œuvre et de la vivre, en quelque sorte, dans toutes ses péripéties, depuis l’état d’innocence qui règne encore sur les premières pages jusqu’aux conflits, aux souffrances, au désespoir, et au vigoureux sursaut, enfin, qui marque le retour offensif de l’esprit. Car c’est bien là que réside la puissance à la fois bouleversante et exaltante de l’Op. 110 : le triomphe de l’Esprit ».

De l’Op. 111, Wilhelm Kempff a écrit « qu’elle nous mène de ce monde ci dans l’au-delà » et qu’elle lui a permis de « comprendre que Beethoven dont l’oreille ne percevait plus aucun son terrestre, a été élu pour nous faire entendre l’inouï ». Et Alfred Brendel ajoutait : « Elle est à la fois une confession qui vient clore les sonates et un prélude au silence »

 

Sonate N° 30 en mi majeur Op 109
– Vivace ma non troppo
– Prestissimo
– Andante « très chantant avec le plus intime sentiment, à mi-voix »

Sonate N° 31 en la bemol majeur Op. 110
– Moderato cantabile molto expressivo
– Allegro molto
– Adagio, ma non troppo- allegro, ma non troppo (Fuga)

Sonate N° 32 en do mineur Op. 111
– Maestoso. Allegro con brio ed appassionato – Arietta. Adagio molto semplice e cantabile

Concert du 15 septembre 2007

P9070326/// Les solistes et musiciens de l’Opéra de Paris
Maxime Tholance, Violon
Marie-Hélène Beridot, Violon
Laurent Verney, Alto
Philippe Chérond, Violoncelle
Emmanuel Strosser, Piano

L’orchestre de l’Opéra de Paris est le plus ancien orchestre français. Son histoire commence avec les Vingt-Quatre Violons du Roi-Soleil et ne s’est jamais interrompue depuis. Les solistes y jouent un rôle essentiel. Le premier violon solo est le responsable de l’orchestre ; en Allemagne, on l’appelle Koncert-meister. Chaque pupitre de cordes est également dirigé par un premier soliste.

Elève de Jean-Claude Pennetier (piano) et de Christian Ivaldi (musique de chambre) au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Emmanuel Strosser  est couronné, dans ces deux disciplines, par un premier prix à l’unanimité. Depuis il mène une carrière internationale en tant que soliste mais aussi en musique de chambre, ou la connivence qu’il entretient avec ses partenaires en fait un interprète recherché.

 

Ernst von Dohnanyi
Sérénade pour trio à cordes (op.10)
Né à Bratislava en 1877 Donhanyi a mené une triple carrière de pianiste, chef d’orchestre et compositeur. Soutien de Bartok dont il fut le condisciple, il s’imposa dans le domaine de la musique de chambre, à l’instar de Kodaly, dans une filiation proche de Brahms. La sérénade est considérée comme son chef d’œuvre et il faut remonter au Divertissement K 563 de Mozart pour trouver une pièce aussi exigeante sur le plan instrumental. Elle comporte cinq épisodes : Marche, Romance, Scherzo, Tema con variazone, Finale

Bedrich Smetana
Premier quatuor en mi mineur « De ma vie »
Né en Bohème en 1824, Smetana, marqué par les évènements de 1848, peut être considéré comme le fondateur de l’école nationale tchèque. Affecté de troubles auditifs, il devient totalement sourd le 19 octobre 1874. Après une période d’abattement, il se tourne à nouveau vers la composition et en 1876 termine son premier quatuor. Dans une lettre de 1878 il explique ce qu’il a voulu faire :  « retracer en musique le déroulement de ma vie… Premier mouvement, atmosphère romantique… la jeunesse…l’avertissement du malheur futur, cette note de mi du finale…ce funeste sifflement strident marquant le début de ma surdité. Le deuxième mouvement, à nouveau le tourbillon joyeux de la jeunesse. Le troisième mouvement, réminiscence de mon premier amour pour celle qui devint ma chère épouse… Le quatrième mouvement, le chemin vers le succès et,
l’interruption brutale… ». Quatre mouvements : Allegro vivo appassionato – Allegro moderato alla polka – Largo sostenuto – Vivace.

Anton Dvorak
Quintette pour piano et cordes en la majeur (op.81)
Né en 1841 Dvorak fut, au contraire des romantiques, sombres et agités, un homme en paix avec lui-même dont la musique reflète l’optimisme et la bonté profonde. Il a su créer un langage musical beau, charmeur, mettant en valeur les voix instrumentales choisies. Le quintette  date de 1887 et reprend une œuvre de jeunesse de 1872 (Op. 5). Quatre mouvements : Allegro ma no troppo – Andante con moto – Molto vivace – Allegro