/// Junhee Kim, piano
Né en Corée en 1990, Jun Hee Kim commence l’étude du piano à l’âge de cinq ans. Il montre très vite un talent musical certain, gagnant de nombreux concours tel le Concours de Piano des Jeunes Enfants, le Concours Eumag Chunchu, le « Korea Times Piano », le Concours Chopin pour les Jeunes. Il attira encore plus l’attention en remportant le Concours de Musique Ihwa et en jouant pour la Série Récital des Prodiges Kumho, avec l’Orchestre Philharmonic de Séoul.
En 2006 il remporte le 3e Prix du Concours international d’Ettlingen (Allemagne), le 2e prix du Concours de l’Association de Musique de Corée et en 2007 le 2e Grand Prix du Concours international Marguerite Long-Jacques présidé par Aldo Ciccolini.
Mozart (1756-1791)
Fantaisie en ré mineur K.397
« Pleine de réminiscences d’Opéra cette fantaisie, composée en 1782, représente le type même de l’improvisation mozartienne qui débute sur des effets pathétiques et violents pour s’achever dans l’allégresse ».
Beethoven (1770-1827)
Sonate N° 26 en mi bémol majeur Op. 81a
Elle est dédiée à l’archiduc Rodolphe contraint de quitter Vienne durant l’occupation de la ville par les troupes de Napoléon en mai 1809, puis pour fêter son retour en janvier 1810. Adagio allegro : « les adieux » – Andante expressivo : « l’absence » – Vivacissimamente : « Le retour »
Liszt (1811-1886)
2ème ballade en si mineur
C’est à Liszt que l’on doit la technique moderne du piano, mais « de la technique non pas pour la technique mais » comme le disait Claude Rostang « pour la musique ». Les deux ballades cultivent à la fois la pure virtuosité et un désir d’intériorisation et de concentration. La deuxième est datée de 1853 et comporte six parties et trois thèmes.
Brahms (1833-1897)
3ème sonate en fa mineur Op.5
Pianiste de bastringue dans ses jeunes années puis interprète brillant de Bach, Beethoven, et de Schumann, Brahms finira par se consacrer à ses propres œuvres. C’est en 1853 à 20 ans qu’il s’attaque au genre monumental qu’est la sonate pour, dira Schumann « transformer le piano en un orchestre aux voix tour à tour exultantes et gémissantes et la sonate en symphonies déguisée ». Il en composera trois et n’y reviendra jamais, préférant d’autres genres musicaux. La troisième sonate, la seule qu’il soumit à Schumann, est un véritable autoportrait et, musicalement, une suite de réminiscences de Chopin, Beethoven et Schumann, du climat de Liszt ou la prémonition des plus belles scènes des opéras de Richard Strauss. Allegro maestoso – Andante espressivo : « le soir tombe, le clair de lune brille, il y a là deux cœurs unis par l’amour qui s’enlacent avec béatitude » – Scherzo – Intermezzo – Finale