Concert du 14 août

/// Guillaume Bellom, piano
/// Yan Levionnois, violoncelle

Guillaume Bellom commence l’étude du piano et du violon dès l’âge de six ans au conservatoire de Besançon. Il poursuit ensuite ses études au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de piano de Nicholas Angelich et d’Hortense Cartier-Bresson. Membre du Quatuor Hermès Yan Levionnois est lauréat du concours Reine Elisabeth et du dernier concours Rostropovitch où il a obtenu le prix de la « personnalité la plus remarquable ». 

Guillaume Bellom et Yan Levionnois, révélations aux Victoires de la Musique, se produisent régulièrement dans les grands festivals tels que ceux d’Aix en Provence et de la Roque d’Anthéron et jouent aussi bien en soliste avec de grands orchestres tel que l’Orchestre National de Radio France qu’en musique de chambre avec Renaud et Gauthier Capuçon, Nicolas Angelich ou le Quatuor Ebène. Tous les deux sont venus à Maison Maugis en 2009 et 2011.

Beethoven (1770- 1827)
Sonate Op 5 N°1 en fa majeur   

C’est avec Beethoven que le violoncelle sort de son rôle traditionnel d’instrument de continuo pour devenir instrument soliste, inaugurant la sonate romantique. La 1ère sonate fut composée en 1796 pour le roi de Prusse, lui même violoncelliste et fut interprétée la première fois avec Beethoven au piano et Duport premier violoncelliste du roi. Elle ne comporte que deux mouvements :
– Adagio sostenuto-Allegro
– Allegro vivace

Sonate Op 5 N°2 en sol mineur 

Elle fut composée dans les mêmes circonstances que la 1ère et comporte cette fois-ci en trois mouvements :
– Adagio sostenuto ed espressivo
– Allegro molto,piu tosto presto.
– Rondo(Allegro)

Liszt (1811-1886)
La lugubre gondole

L’œuvre a été conçue quelques mois avant la mort de Richard Wagner, à Venise où Liszt s’était installé pendant l’hiver 1882-1883. Elle s’inspire de la série de tableaux L’Île des morts de Böcklin. Composée à l’origine pour piano seul elle a été adaptée pour piano violon et piano violoncelle. 

Brahms (1833-1897)
Sonate N°1 Op 38 en fa majeur

Pianiste de cabaret jusqu’en 1853 c’est à sa rencontre passionnée avec le couple Schumann qu’il doit le démarrage d’une carrière brillante. Robert Schumann le qualifiait de « nouveau messie de l’art » et son premier séjour à Leipzig fut triomphal avec les encouragements de Berlioz et de Liszt. Ce n’est que vers la trentaine qu’il aborda véritablement  la musique de chambre, sa première sonate pour violoncelle et piano datant de 1865. Composée en hommage à son ami violoncelliste J Gänsbacher qui l’avait fait nommer à la tête de la Singakadémie de Vienne, elle connut un succès public immédiat et fut surnommée la « sonate pastorale ». Trois mouvements :
– Allegro non troppo
– Allegretto quasi minuetto
– Allegro