/// Ismaël Margain, piano
/// Guillaume Bellom, piano
Ismaël Margain et Guillaume Bellom sont tous les deux nés en 1992. Tous les deux ont été élèves au conservatoire de Paris de Nicholas Angelich. Chacun d’entre eux a été lauréat de nombreux concours internationaux tels ceux de Paris (concours Long Thibaud), de Génève, de Gstaad…Tous les deux se produisent dans les grands festivals en France (La Roque d’Anthéron, Aix en Provence, Pianos aux jacobins, Deauville…) comme à l’étranger dans les salles les plus prestigieuses (Shanghai, Washington, New York, Saint Petersbourg…).
En 2010 tous les deux forment un duo de piano à quatre mains et enregistrent plusieurs disques, consacrés à Mozart et Schubert (ffff dans Télérama) sous le label Aparté/Harmonia Mundi. Chacun d’entre eux a également réalisé de multiples enregistrements en solo : Mendelssohn, Haydn, Debussy…
C’est à un véritable parcours de grâce, de beauté et de sérénité qu’ils nous invitent.
Mozart (1756-1791)
Andante et variations K 501.
Ecrit en 1786 pour ses élèves, c’est une œuvre toute de grâce et de légèreté.
Schubert (1797- 1828)
Rondo D 608 en ré majeur
Une œuvre de jeunesse à l’atmosphère détendue et enjouée.
Saint Saëns (1835-1921)
Rouet d’Omphale
composé en 1869, est la version pour pianos d’un poème symphonique qui illustre les relations entre Hercule(Héraclès) et Omphale, reine de Lydie. « Tandis qu’Omphale, couverte de la peau du lion de Némée, tenait la massue, Héraclès, habillé en femme, vêtu d’une robe de pourpre, travaillait à des ouvrages de laine, et souffrait qu’Omphale lui donnât quelquefois de petits soufflets avec sa pantoufle »
Fauré (1845-1924)
Dolly, suite Op 56.
Aux cotés des scènes d’enfants de Schumann et de Children’s corner de Debussy, Dolly est une des musiques les plus ravissantes inspirée par l’enfance. Successivement : Berceuse,Mi-a-ou, Jardins de Dolly, Kitty valse, Tendresse, Pas espagnol.
Schubert (1797- 1828)
Rondo D 951.
Dernière œuvre pour piano à quatre mains de 1828, ce rondo venant après de multiples œuvres tourmentées représente le calme après la tempête, une paix surnaturelle au-delà de toute souffrance, une flânerie dont on voudrait qu’elle ne s’arrête jamais, avant une imperceptible bouffée de nostalgie pour le conclure.
Fantaisie en fa mineur. C’est avec la pièce précédente, la plus belle œuvre jamais écrite pour quatre mains, la confidence la plus bouleversante de son auteur, dédié à la princesse Caroline Esterhazy « l’immortelle bien aimée »