Concert du 19 juillet 2008

004/// Le Quatuor Voce
Violons, alto, violoncelle

Créé en 2004 par les violonistes Sarah Dayan et Cécile Roubin, l’altiste Guillaume Becker et le violoncelliste Julien Decoin, le Quatuor Voce, bénéficiant de l’aide précieuse du Quatuor Ysaye,  s’affirme rapidement  sur la scène des Concours Internationaux à Genève, Crémone, Vienne et Bordeaux. Ces succès les amènent à se produire à travers le monde (Japon, Amérique centrale, Etats-Unis, Europe, Afrique du nord..). Ils collaborent régulièrement avec J-F Zygel (La Leçon de Musique, le Cabaret Classique…) et ont sonorisé en direct des films muets de W. F. Murnau, E. Lubitsch, et B. Keaton. Ils assurent également la direction artistique du Festival de cordes à La Charité sur Loire et de Le Cœur en Musiques en Ardèche méridionale.

 J. Brahms (1833-1897)
Quatuor Op. 51 N°2

Ce n’est qu’à 40 ans que Brahms, jusque là intimidé par l’ombre envahissante de Beethoven, aborde le quatuor. C’est en 1873, devant Clara Schumann avec qui il entretient une amitié passionnée, que les deux quatuors de l’Op. 51 furent exécutés pour la première fois.
– Allegro non troppo – Andante moderato – Quasi minuetto (moderato) – Allegro non assai

L. Janacek. (1854-1928)
Quatuor N°2
« Lettres intimes »
Le 2ème quatuor, composé en 1928 et sous titré « lettres intimes » est l’une des partitions les plus originales du 20ème siècle. Il forme un véritable journal où les sentiments se mêlent directement à la construction dramatique. Dans une lettre à Kamula, son dernier amour, il écrit : « J’ai commencé à écrire quelque chose de beau. Il contiendra notre vie…  J’y serai seul avec toi… ». C’est une véritable « conversation en musique où, comme dans la vie, l’amour, la tendresse et la vivacité alternent avec les cris, les éclats, les protestationsde deux êtres pourtant faits pour s’aimer. »
– Andante – Adagio – Moderato – Allegro

F. Schubert (1797-1828).
Quatuor
« La jeune fille et la mort »
Cette œuvre  bouleversante de l’un des plus fulgurants génies de l’histoire de la musique, composée en 1824, fut totalement incomprise et non publiée de son vivant. Elle doit son titre à un thème du   lieder du même nom écrit par Schubert en 1817 sur un poème de Mathias Claudius. Ecoutons les paroles rassurantes de la Mort à la jeune fille : « ne crains rien, donnes moi la main, je suis ton amie »
– Allegro – Andante con moto – Scherzo, allegro molto – Presto