/// Ah Ruem Ahn, Pianiste
Ah Ruem Ahn est née en Corée en 1984. Elle commence le piano à 6 ans et dès l’année suivante donne son premier concert public. Au cours des années suivantes elle remporte les plus importants concours coréens.
En 2006 elle part en Allemagne à Hanovre et étudie avec Elena Margolina-Hait. Depuis 2009 elle suit l’enseignement du professeur Bob Versteegh et elle remporte de nombreux prix dans les grands concours internationaux : Munich, Rabat, Trieste, Plzen, Berlin et le 1er prix au concours Animato à Paris fin 2010. Elle se produit désormais régulièrement en Allemagne, Italie, Russie, Espagne, Autriche et Chine.
Mozart (1756-1791)
Sonate K 570 en si bémol majeur
En dehors d’œuvres de jeunesse Mozart a écrit dix huit sonates, la quasi-totalité pour pianoforte, nouvel instrument apparu dans les années 1770, doté d’une sonorité aussi claire que brillante et exigeant un jeu d’une extrême délicatesse et d’une très grande clarté de toucher. La sonate K 570, l’avant dernière, composée en 1789 est peut-être la plus équilibrée, la plus parfaite dans sa forme.
Trois mouvements : Allegro, Adagio, Rondo-allegretto
Schubert Liszt
Der Müller und der bach- Gretchen am spinnrade
Ces transcriptions pour piano sont extraites du cycle « La belle meunière » sur des poèmes de Wilhelm Müller. Un jeune homme voyageant le long d’un ruisseau arrive chez un meunier et tombe amoureux de sa fille. D’abord séduite, elle finit par préférer un chasseur. Le pauvre apprenti meunier s’en noie de chagrin.
Prokofiev (1891-1953)
Etudes Op. 2
Elles constituent l’une de ses premières compositions (1909) et témoignent déjà d’un langage esthétique révolutionnaire d’une grande âpreté harmonique et rythmique.
Quatre mouvements : Allegro, Moderato, Andante semplice, Presto energico.
Schubert (1797-1828)
Sonate D850 en ré majeur
Ce pur génie de l’histoire de la musique, mort à trente et un ans, a laissé une œuvre considérable et variée : musique de chambre, lieder, symphonies, piano… Pour cet instrument ce sont vingt trois sonates, huit impromptus, six moments musicaux, des danses allemandes, valses et variations… La sonate D 850 date de 1825 et reflète l’une des peu nombreuses périodes heureuses de sa vie. Composée lors d’une grande tournée en Autriche, c’est l’une des plus brillantes et des plus virtuoses. Aucune ne montre mieux son génie rythmique, d’une verve et d’une variété inépuisables, mais aussi un coté intime et raffiné de sonorités.
Quatre mouvements : Allegro vivace qui débute par des notes martelées comme la Waldstein de Beethoven et s’achève dans une joie éclatante et solaire- Con Moto, jeu d’ombres et de lumières d’une subtilité incomparable- Scherzo, d’une admirable plénitude sonore- Allegro moderato, d’une simplicité déconcertante. Commencée sous des auspices telluriques, la sonate s’achève dans la pure poésie et le rêve. C’est là tout Schubert.