/// Angèle Legasa, violoncelle
/// Le Quatuor Hanson
Anton HANSON,violon
Jules DUSSAP, violon
Gabrielle LAFAIT, alto
Simon DECHAMBRE, violoncelle
Créé en 2013 le Quatuor Hanson est lauréat de nombreux prix internationaux dont le concours de Genève. Il est soutenu par la fondation Singer-Polignac où les musiciens sont en résidence, par la Fondation Corde Sensible (Fondation de France) et ils sont lauréats de la Fondation Banque Populaire. Leur carrière internationale les conduit au Wigmore Hall à Londres, au Victoria Hall à Genève, à l’ORF Kulturhaus à Vienne, à l’Auditori à Barcelone, sans oublier l’Auditorium du Louvre et la Philharmonie de Paris. Ils jouent également régulièrement en Asie.
Angèle Legasa est depuis sa création en 2015 la violoncelliste du Trio Sora qui en quelques années a parcouru l’Europe et enchaîné les académies, les concours, et récolté quatorze prix et récompenses.
Joseph Haydn (1732-1809)
Quatuor Op 64 N°2
Haydn est, avec Boccherini, le père du quatuor à cordes, véritable « conversation entre les quatre voix d’une même âme » (Romain Rolland) qu’il est essentiel d’écouter en concert. Car « l’œil aide à prendre conscience des relations étroites qui s’établissent entre les quatre instruments » (Bernard Fournier). Haydn en a écrit 68.
L’Op 64 N°2 fait partie d’un ensemble de Quatre quatuors qui date de 1790, riches d’infinies nuances expressives.
Quatre mouvements : Allegro spirituoso, Adagio ma non troppo, Minuetto (allegretto), Presto.
Mendelssohn (1809-1847)
Quatuor Op 13
C’est son premier grand quatuor, inspiré d’un lied (Ist es Wahr) écrit à 18 ans sous le coup de l’émotion lors de la mort de Beethoven. Toute l’œuvre exprime le souvenir du compositeur et particulièrement son Op132 (15ème).
Quatre mouvements :
– Adagio, un contraste abrupt de nuances, de rythme et de dynamique.
– Adagio non lento, un début plein de noblesse suivi d’un récitatif dramatique pour s’achever dans l’apaisement.
– Intermezzo, une chanson d’une légère saveur populaire.
– Finale, Presto, une page étonnante qui émerveille par son audace, sorte de méditation sur le finale de la 9ème symphonie.
Schubert (1797-1828)
Quintette à cordes Op 163
Une œuvre grandiose tellement « orchestrale » qu’elle ne semble plus appartenir à la musique de chambre, composée en 1828 mais qui ne fut interprétée en public la première fois qu’en 1850 !! Deux violons, un alto, deux violoncelles. Le deuxième violoncelle est là en tant que soliste pour ne pas priver le quatuor d’une autre voix grave. On y voit la prédilection de Schubert pour la somptuosité sonore de l’instrument déjà mis en valeur dans ses deux trios.
Quatre mouvements :
– Allegro ma non troppo
– Adagio, « un silence mélodieux entre ciel et terre » coupé de visions fantasmatiques.
– Scherzo, un climat étrange, fougueux, ni gai ni triste
– Allegretto, la conclusion populaire, sans prétention, à la « tzigane » d’une œuvre extraordinaire.